lundi 15 décembre 2014

Escarmouche en Nouvelle France


Scenario



1758. Une colonne de ravitaillement venant de Fort Henri, vient ravitailler un avant poste. Les Français décident d’attaquer le fortin britannique pour s’emparer de ce ravitaillement.

Le pont en bois (1), fragilisé par une crue, est impassable pour les chariots et oblige le transport des marchandises à dos d’hommes.
Le joueur Anglais doit disposer secrètement ses hommes comme il le désire sur les points rouges (au moins une unité par point). Et place des objectifs (caisses, sacs…) sur chacun de ses points.
Le joueur Français choisi secrètement le point d’arrivée de ses troupes par les 2 points bleus.

Le joueur Français gagne :
1 pt de victoires par objectif qu’il tient (2“ non disputé) à la fin de chaque tour.
2 pts de victoire pour chaque maison qui prend feu.

Le joueur Anglais gagne :
1 pt par unité Française éliminée.

Partie Mousquet & Tomahawk en 350 points 

(toutes les options du Studio sont retenues…).
Le 50ème régiment de sa très gracieuse Majesté (régiment régulier intégralement composé d’américains) est placé devant le fortin (3). Le régiment de Pennsylvanie (provinciaux Anglo-américains) est placé près du petit pont de bois (1). Les mohawks et les rangers sont placés entre les 2 (2).

Pour les français, le régiment de la Reine arrive face au fortin par les bois (2). Il est appuyé par des compagnies franches de Marine. Les milices canadiennes et les hurons arrivent par le ruisseau.

1er tour de jeu


Les mohawks, alliés naturels des britanniques, partent en dans les bois ou, les milices canadiennes progressent à pas de loup, ils tombent sur mohawks qui essuient aussitôt un tir et perdent un des leurs…


Face au fortin, les marins français se mettent à la lisière du bois et font feu sur les rangers qui trainent devant le petit bois. Heureusement pour les soldats de sa très gracieuse Majesté, plus de peur que de mal !!!


L’action se déplace à nouveau vers le centre du champ de bataille où les mohawks, ivres du sang de leur frère tombé dans l’embuscade, se jettent au milieu des bois sur les milices canadiennes et sont refoulés… Ils perdent 4 autres frères… Le survivant doit fuir… Les britanniques n’ont plus qu’un indien et ont perdu le contrôle du centre !!! Aie, çela commence fort pour les britanniques !!!


Toutefois, ceux-ci ne se découragent pas. Le 50ème fait le tour du fortin et cueille les soldats du régiment de la Reine à leurs sorties des bois… L’unité en ligne de feu suit les commandements de ses officiers et délivre un feu roulant et précis sur les infortunés français. Sur ces entrefaites, les pennsylvaniens revenant à marche forcée vers le fortin décident d’appuyer le feu du 50ème et tirent également sur le régiment de la Reine qui se retrouve sous le feu de deux unités régulières en ligne de feu. C’est le drame !!!


Le régiment de le Reine subit 7 pertes. Le courage des braves français n’est toutefois que peu entamé !!! Les survivants décident de se regrouper dans les bois… Ce mouvement laisse pantois et sans réaction le marquis de Machu qui reste interdit dans la clairière. Les rangers, à l’orée du petit bois et toujours à l’affut d’un mauvais coup, épaulent leurs fusils et ouvrent le feu sur le malheureux officier français abandonné par ses troupes… Pan !!! Le corps sans vie de l’infortuné marquis de Machu s’effondre au milieu de la clairière… Ce qui remplit d’aise toute la ligne de bataille britannique.
Le début de cette journée a été rude pour les français qui ont d’ors et déjà perdu un officier supérieur et la quasi-totalité du régiment de la Reine.


2ème tour de jeu

Toutefois, les restes du régiment de la Reine regroupés dans les sous-bois font feu sur la belle ligne de feu du 50ème régiment de sa très gracieuse Majesté. Un tir bien ajusté touche en plein front un soldat américain…

Sur ce « front », les britanniques semblent relativement sereins. En revanche, tel n’est pas le cas au centre ou seul un mohawk fait encore face aux milices canadiennes. Quoiqu’il en soit, celui-ci ivre de rage après la perte irréversible de ses frères se jette sur les milices canadiennes qui tentaient de sortir des bois… Mal lui en a pris… Il meurt lamentablement sans avoir causé une seule perte… C’en est fini de l’alliance mohawks... Plus un indien « britannique » n’est présent sur le champ de bataille.

Les britanniques décident de reporter toutes leurs puissances de feu sur les compagnies franches de marine qui jouxtent les restes du régiment de la Reine. Les pennsylvaniens biens à l’abri derrière des barrières en bois font feu sur les marins qui tentaient de sortir du bois face au fortin. Les malheureux sont surpris et pris de flanc. Nombre de soldats s’effondrent et les survivants prennent peur et s’enfuient du champ de bataille.


Les événements prennent une tournure dramatique pour les français qui viennent de perdre leur deuxième grosse unité. Sans compter les restes du régiment de la Reine, il ne leur reste plus que les milices canadiennes et les hurons pour tenter d’infléchir le cours du temps.

3ème tour de jeu

Les rangers tels des vautours sortent du petit bois afin de tomber justement sur les restes du régiment de la Reine et s’offrir de nouveaux scalps. Mal leur en a pris, les débris du régiment de la Reine fait face et avec la discipline qui caractérise les troupes régulières ouvrent le feu. Les rangers, surpris et apeurés par cette résistance opiniâtre, se réfugient à nouveau dans le petit bois en laissant John Smith, mortellement blessé au milieu de la clairière.



Le 50ème, hilare devant la stupidité et l’inefficacité de leurs frères d’armes, décident de nettoyer les bois des derniers restes de troupes françaises avant de converger vers la route pour faire face aux deux dernières unités françaises et se regrouper. Toutefois, ce type de troupe progresse lentement sur ce terrain sauvage. Pendant ce temps, les pennsylvaniens doivent affronter seuls les hurons et les milices canadiennes.
Les hurons contournent le petit pont de bois et tâchent de trouver un bon poste de tir contre les provinciaux. Dès qu’ils le trouvent, ils se mettent à harceler les malheureux pennsylvaniens qui se trouvent également sous le feu des milices canadiennes postés eux sur leur front mais protégés par les arbres du bois central.


Les provinciaux subissent ainsi des feux de face et de côté… Toutefois, malgré les pertes, la discipline et le flegme de Sir Alexander Master, le régiment tient bon et attends patiemment les renforts qui progressent lentement vers lui.


C’est en trop pour les français !!!

Ils se rendent compte qu’ils sont impuissants et que les britanniques se renforcent… La journée est perdue…
Les hurons fuient à travers les bois en attendant un prochain combat plus glorieux alors que les milices canadiennes reculent en bon ordre afin de se regrouper plus loin…
Les troupes de sa très gracieuse Majesté comprennent enfin la situation et crient à tue tête : Victory !!! God save the King !!!
Ce qui est soit prétentieux soit prématuré !!! En effet, les combats pour la Nouvelle France sont loin d’être terminés. La Grande Bretagne n’a pas encore gagné la partie. D’autres combats sont à prévoir !!!

4 commentaires:

  1. J'ai vraiment aimé ce rapport. La lecture en est trepidente. Nous venons de nous mettre à M&T et ce genre de narration me conforte dans l'idée qu'il s'agit d'un jeu fabuleux.

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  2. I would live to have this scenario in English:) Beautiful game:)

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